Le groupe finlandais avait 91,25% du capital à la date du 5 février. Nokia peut essayer d’acquérir les actions dont il n’est pas propriétaire directement sur le marché, à un coût certainement supérieur.
Nokia va devoir recommencer.
A la fin de la réouverture de l’offre publique d’échange lancée par le Finlandais sur Alcatel-Lucent, le groupe n’a pas pu racheter 95% du capital de l’équipementier en télécommunications franco-américain, d’après un avis rendu public mercredi par l’Autorité des marchés financiers (AMF).
Globalement, le 5 février, la société Nokia Corporation avait 91,25% du capital et au moins 91,17% des droits de vote d’Alcaltel-Lucent, d’après l’AMF. Le Finlandais a fait une offre toujours contre 0,55 action Nokia en échange d’une action Alcatel-Lucent. L’offre portait aussi sur les obligations convertibles en actions (Océane) et les actions cotées à New York (ADS).
Le 14 janvier passé, le patron de Nokia, Rajeev Suri, avait indiqué la détermination de son groupe de racheter rapidement 100% du capital d’Alcatel-Lucent. Mais il n’est donc pas arrivé à franchir le seuil de 95% du capital d’Alcatel-Lucent, qui lui aurait donné la possibilité de dégager de la cote les moins de 5% d’actions subsistantes, comme les règlements de la Bourse de Paris l’exigent.
Nokia peut dorénavant essayer d’acheter les actions qu’il ne possède pas directement sur le marché, à un coût plus élevé. Mercredi vers 10H00 (09H00 GMT), le titre Nokia tournait autour de 5,38 euros à la Bourse de Paris, soit une chute de plus de 18% depuis le 7 janvier.