Sur invitation de Tech’in France, plusieurs géants de la technologie française se sont réunis où ils ont donné chacun leur point de vue.
Les dirigeants de plusieurs entreprises de la tech tels que Leetchi, Cegid ou encore Scality ont voulu apporter leur soutien à Bertrand Diard, président de Tech’in France et créateur de l’éditeur de logiciels Talend, qui a fait son entrée au Nasdaq l’été passé.
Avant l’arrivée des élections, le collectif veut adresser un message aux candidats à la présidentielle. La croissance en France est soutenue par le numérique.
Car la tech représente 5,5% du PIB, participe à hauteur de 25%, un secteur créateur d’emploi depuis 2000. D’après les explications de l’association. Sauf que les jeunes entreprises n’ont pas d’argent.
Tech’in France voudrait encore se développer surtout qu’en France, très peu de jeunes pousses ont pu se hisser à des rangs exceptionnels grâce à des levées de fonds chiffrées en milliards. En Europe on compte 19 startups et parmi celles-ci, Blablacar et OVH font occupent de façon respectives la 78e et 123e place, alors que dans le monde, on compte 181 entreprises de tech.
Quid de l’ISF
Pour l’association plusieurs avancées considérables ont été notées surtout dans le cadre de l’aide accordée aux start-up en phase de lancement et elle soutient l’apport de la BPI. Mais elle regrette le fait que plusieurs candidats souhaitent supprimer l’ISF qui refroidit les chefs d’entreprises qui font partie de ceux qui bénéficient de ce système de défiscalisation ISF-PME. Ainsi, Tech’in France a donc voulu prendre le problème à bras le corps et expose ses propositions de façon explicatives.
Pour commencer, s’il faut que les investissements des particuliers dans les PME innovantes soient dynamiques, Tech’in France conseille booster la niche fiscale des FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation).
Il revient donc au législateur de revoir à la hausse le taux d’abattement et les plafonds applicables, mais également baisser sensiblement les charges qui impactent la transmission de ce genre de patrimoine.
Utiliser l’assurance-vie pour les jeunes pousses
Par la suite, Tech’in France se servir des fonds excessifs de l’assurance-vie, un placement que près de 38% de français privilégient. Une épargne qui devrait en principe être profitable aux jeunes entreprises innovantes.