On le sait tous, l’internet et les nouvelles technologies ne sont pas aussi écologiques qu’on aurait pu le penser il y a quelques années de ça. Mais que sait-on vraiment, si ce n’est la vague idée que c’est mauvais pour l’environnement ? Pas grand chose, en fait. Alors laissez-nous vous éclairer.
La surconsommation, un fléau pour l’écologie
Si les nouvelles technologies nécessitent leur part d’énergie pour fonctionner, c’est surtout la surconsommation qui fait de ces besoin un excès. Si chacun envoyait un mail de temps en temps pour donner des nouvelles à sa famille, alors le problème ne serait pas aussi consistant. Mais avec les pratiques marketing actuelles, ce sont plusieurs tonnes de CO2 qui sont émises chaque jour.
Sans compter la surconsommation d’ordinateurs portables : alors qu’il y a à peine une décennie de cela, la population peinait à s’offrir un ordinateur par foyer, aujourd’hui, tout le monde possède le sien, si ce n’est pas un pour le travail et un pour la maison.
En matière de téléphonie, le constat est encore plus affligeant. Avec des smartphones qui bénéficient d’une longévité bien moindre que la première génération de téléphones portables et des coûts de réparations trop importants, la majorité des Français renouvellent leur téléphone sans se poser la question du sort de l’ancien, qui restent bien souvent à dormir dans un vieux tiroir.
Une lueur d’espoir
Heureusement, les différents acteurs des nouvelles technologies commencent à prendre conscience de l’ampleur de ce fléau et mettent peu à peu des solutions en place pour pallier à ce problème. Prenons l’exemple d’Apple, dont la charte écologique se développe d’année en année.
En matière de téléphonie, c’est pareil. De nombreux acteurs du marché commencent à réaliser l’importance du recyclage des téléphones mobiles. A titre d’exemple, l’application Volpy offre une compensation financière à qui voudrait bien lui léguer son ancien smartphone afin de le recycler.
Le chemin est encore long
Malgré ces maigres efforts, on est encore loin du temps ou la technologie sera d’une réelle utilité sans pour autant dégrader notre environnement. Il est donc primordial que chaque utilisateur d’internet et de nouvelles technologies – c’est-à-dire à peu près tout le monde – réalise l’impact de ses activités sur l’écosystème et commence à adapter ses pratiques à des fins écologiques.
Ces nouvelles technologies ont tout de même apporté leur part de bénéfice à l’environnement – réduction de l’utilisation des transports, de la déforestation… -, il serait dommage de contrecarrer ces atouts à cause d’une surconsommation.