Les Bourses d’Europe maintiennent leur rebond à mi-séance sous l’élan des valeurs pétrolières réagissant à la stabilisation des cours du brut et dans la prévision de nouvelles décisions de modération monétaire de la BCE après une inflation négative annoncée en décembre dans la zone euro.
La vision d’un rebond de Wall Street lors de l’ouverture après cinq séances de chute vient également renforcer la tendance. À la Bourse de Paris, le CAC 40 s’attribue 46,45 points ou 1,14% à 4.129,95 à 13h00. Le Dax allemand et le Footsie britannique remportent respectivement 0,99% alors que l’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 récupère 1,17% et l’EuroStoxx 50 0,95%.
Athènes chute de 2%
Mais la Bourse d’Athènes régresse de plus de 2%, corrigeant les pertes de mardi quand elle était fermée et tandis que le journal allemand Bild reprend les spéculations sur le « Grexit », une sortie de la Grèce de la zone euro.
Les prochaines sur indices new-yorkais annoncent à ce niveau que le Dow Jones et le Standard & Poor’s 500 ouvrent avec une hausse de 0,3% et 0,6%.
Les prix à la consommation ont reculé de 0,2% sur un an en décembre dans la zone euro d’après l’estimation rapide d’Eurostat, une baisse plus forte que les espérances. Les économistes attendaient en moyenne un recul de 0,1%, mais provoqué totalement par les prix de l’énergie, qui ont baissé de 6,3%. Hors énergie et alimentation, l’indice évolue de 0,7%, comme en novembre et en octobre.
L’indice à la consommation n’était plus dans le rouge
L’indice des prix à la consommation n’était plus négative depuis octobre 2009, quand il s’était arrivé à -0,1%, et sa chute de décembre effectue la pression sur la BCE pour qu’elle démarre le plan rachats d’obligations souveraines peut-être à partir de sa prochaine réunion monétaire qui se tiendra le 22 janvier. L’euro/dollar a chuté après la statistique, diminuant de 0,5% à 1,1821 pour atteindre de nouveaux plus bas de neuf ans.
Les valeurs pétrolières bénéficient d’une tentative de rebond du Brent, qui a diminué ses pertes après avoir laconiquement atteint le seuil symbolique des 50 dollars ce qui n’est plus arrivé depuis le début 2009. Eni et Total, en hausse de plus de 2%, font ainsi partie des cinq plus fortes augmentations de l’EuroStoxx 50.