L’autorité de la concurrence a autorisé la vente de Completel par le consortium Kosc.
Désormais, le paysage des télécoms dispose d’un nouvel opérateur appelé Kosc, qui vient d’être autorisé par l’Autorité de la concurrence pour racheter le réseau DSL (haut débit) de Completel, ancienne filiale de Numericable intervenant dans les télécommunications pour les entreprises. Cette acquisition se fait dans le cadre des promesses prises par Altice au cours du rachat de SFR l’an passé.
Kosc veut se placer comme « une alternative « au quasi duopole Orange-SFR. « Notre objectif est d’animer le marché des entreprises. On va pouvoir apporter un service de qualité tout en étant compétitif et en proposant des offres attractives », détaille le président de Kosc Yann de Prince.
OVH et la Cofip font partie du consortium
Les premières propositions, qui devraient être présentées simultanément avec la marque début 2016, ne seront pas vendues avant la fin du premier semestre. Kosc ne va pas s’adresser directement aux entreprises, mais proposera ses services auprès d’autres opérateurs. Le réseau Completel, qui dispose de 750 répartiteurs, lui donnera la possibilité d’être installé dans plus de 180 villes en France.
Kosc est en fait un consortium comportant des sociétés et des investisseurs provenant de divers horizons. Parmi veux vous avez OVH, spécialisé dans l’hébergement informatique et le cloud computing qui figurera par ses premiers clients, la Cofip, un holding industriel appartenant à la famille Karvelis, agissant dans le négoce textile, mais également des partenaires financiers, et pour finir Yann de Prince et Boris Causse, qui sont également les deux principaux dirigeants du groupe.
Peu de candidats
Ces deux hommes étaient déjà associés dans l’opérateur Mobius, une entreprise qu’ils avaient créée en 2000 à La Réunion. Connaissant parfaitement le marché entreprises, il avait été vendu début 2014 à SRR, filiale de Numericable. Cette conaissance dans les télécoms était l’une des conditions exigées par l’Autorité de la concurrence pour que la vente soit validée. C’est également le cas l’indépendance des membres du consortium face au vendeur, et la preuve de la présence de garanties financières suffisantes.